Rien de spécial..

Hachiko avait quitté la volière directement après avoir répondu au Hokage. Si elle était retournée au bureau, Meka l'aurait trop saoulé sur ce message. Elle voulait mettre les choses au clair dans sa tête. Être au calme était la meilleure option. La Mizukage décida donc de se balader sur le Pont Naruto. Brumeux, calme, froid. La nuit tombait, le paysage emplit de brume était magestueux. Ralala... Les choses devenaient sérieuses à présent. La moindre décision que prenait à présent la jeune fille aurait de grande répercutions sur le futur, il fallait prendre ce détail en compte. S'allier à Konoha ne serait d'aucune utilité. Akatsuki devenait de plus en plus puissante, mais pourquoi ? D'après de récentes informations, l'organisation avait changé de Chef. Qui était-ce ? Elle n'en avait pas la moindre idée. Tandis qu'elle marchait paisiblement, un enfant l'interpella. Cela faisait quelques temps qu'il lui courrait après, il était tout essouflé. Il travaillait à la tour du Kage : sur son bras se trouvait un gant, avec un oiseau messagé posé dessus. Un nouveau message de Konoha ? Rapide, vraiment rapide ! Hachiko prit le message de la patte du petit oiseau :

Code:: Yondaime Mizukage,
Suite à votre réponse, je vous propose autre chose. Je vous propose de signer un pacte de non-agression. Pour cela, il faudrait que l' un de nous aille dans le village de l' autre. Que proposez vous, à ce sujet ?
Rokudaime Hokage.

Un pacte de non-agression ? Hmm... Peut être. Oui, ou non. Il fallait choisir. Hachiko se contenta d'érire au dos du parchemin (elle n'avait pas de feuille sur elle), avec le stylo du gnome, un petit message, court mais direct.

Code:: Je vous attends à Kiri afin de discuter de cela en détail, ou dans un endroit neutre, comme vous voulez. Comme date : dans 3jours.

Elle attacha le message à la patte de l'animal, qui s'envola aussi tôt et partit avec une vitesse phénoménale.

- Merci pour m'avoir transmis le massage au plus vite...

Sa voix paraissait rêveuse mais Hachiko était bel et bien sur terre. Le petit garçon se courba et partit en courant. Qu'allait-il se passer ? Est-ce que, par se faute, une chose grave allait se dérouler ? Elle prenait ses actes bien trop au sérieux, il ne le fallait pas. La Mizukage pris place sur un banc près du Pont et resta encrée dans ses pensées.